RENAITRE LOIN DE L'INDE

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INTRODUCTION

Depuis bien longtemps, l'homme sait naturellement modifier son état de conscience en s'endormant. Car rêver, c'est déjà se trouver dans un état de conscience différent.

On remarque également que dans certaines tribus où se perpétuent des croyances animistes, l'individu est capable d'atteindre sous l'effet de drogues plus ou moins puissantes un effet de transe, lui permettant ainsi d'expérimenter des sensations nouvelles, voire même d'obtenir certains types de visions.

Malheureusement, ce sont bien souvent ces mêmes drogues qui sévissent dans nos sociétés et qui sont à l'origine de ce fléau que nous connaissons bien : la toxicomanie.

Dieu merci, l'homme peut aussi explorer sa propre conscience par des techniques beaucoup moins dangereuses !

En occident par exemple, de nombreux psychanalystes utilisent l'hypnose à des fins thérapeutiques en faisant revivre à leur patient certains événements profondément enfouis dans leur inconscient. D'ailleurs, depuis quelques années, le nombre de personnes s'intéressant à ce sujet est en constante augmentation. Il suffit pour s'en rendre compte de faire l'inventaire des ouvrages traitant des rêves, de l'hypnose ou des régressions disponibles en librairie. Il ne m'appartient pas de dire si le meilleur y côtoie le pire ; toujours est-il que le volume du rayonnage réservé à l'ésotérisme a manifestement plus que doublé en quelques années. Cela s'explique simplement par le fruit de travaux toujours plus importants que les chercheurs tiennent à exposer à un public de plus en plus averti.

C'est ainsi qu'on connaît mieux aujourd'hui les différents niveaux de conscience. Les stades du sommeil ont été particulièrement étudiés ces dernières années. Toute une classification a été élaborée pour chacun de ces états à partir de tracés électro-encéphalographiques. Nous savons à présent que des ondes bêta caractéristiques de l'état de veille aux ondes delta du sommeil profond, il existe des niveaux intermédiaires correspondant aux ondes alpha et thêta.

Le rythme alpha est celui qui nous intéresse. Il est caractérisé par des ondes rapides et régulières de faible amplitude. A ce niveau le cortex est toujours en état de veille. C'est aussi ce rythme qui caractérise l'état d'une personne en régression.

Aujourd'hui, on sait facilement provoquer ce rythme alpha au moyen de techniques de relaxation. Le but est alors d'endormir le corps tout en maintenant la conscience éveillée, condition obligatoire pour atteindre ce niveau R. Dès lors, le sujet rentre dans un état second avec la sensation d'être à la fois allongé, conscient de l'expérience, et ailleurs, dans un monde de perceptions mentales. Il est en mesure de répondre aux sollicitations de l'opérateur, qui peut à titre d'exemple, le conduire à revivre des souvenirs de sa petite enfance avec une forte intensité.

Curieusement, le sujet peut tout aussi bien être amené à revivre sa naissance, ou pourquoi pas sa vie foetale. Ce qui, somme toute, n'a rien d'extraordinaire de nos jours, sachant que bon nombre de spécialistes ont mis en évidence la sensibilité précoce du foetus aux sollicitations extérieures. On sait par exemple que le bébé entend dès l'âge de cinq mois de vie intra-utérine.

On pourrait alors penser qu'il s'agit là de l'ultime frontière avec nos souvenirs ; quelque obscure réminiscence de cette vie secrète, où il était bon se sentir blotti dans le ventre maternel....

Il n'en est rien.

Plus déroutant encore ! Un sujet en état de régression est également capable de percevoir la vie d'un homme ou d'une femme qu'il ne connaît pas. C'est le plongeon dans les souvenirs d'une vie passée...

Fait étrange, la personne se souvient comment elle s'habillait autrefois, où elle habitait, quel métier elle exerçait, si elle avait des enfants. Mieux encore, elle peut se rendre compte de l'époque et du lieu où vivait cet énigmatique personnage qui se rappelle à elle, à condition toutefois que ses connaissances actuelles en histoire et géographie soient suffisantes...

Relevons encore que le simple fait de revivre avec son cortège d'émotions, de joies et de peines, l'existence de cet autre, amène fréquemment le sujet à s'identifier à lui. Il croit retrouver en lui son alter ego du passé. Il devine que la conscience de cet homme et la sienne ne forment qu'une même entité.

Parfois au terme de ce voyage intérieur, le sujet vit une profonde prise de conscience. Son système de croyances est ébranlé. Il remet en question une partie de ce qu'il croyait acquis. Pour lui, la réincarnation n'est alors plus une croyance, elle devient une certitude.

Pour ma part, j'ai conduit plus de deux cents régressions dans l'enfance, la vie foetale et les vies passées. J'ai pris le temps de les faire en cherchant à savoir si ce que les gens ressentaient correspondait bien à la réalité.

Pour les retours dans l'enfance et la naissance, il fut très facile de vérifier auprès des parents si les souvenirs étaient exacts. En effet, lorsqu'une personne en état R revit sa propre naissance et les premiers jours de son existence extra-utérine, elle ramène une foule de souvenirs restés jusqu'alors au niveau inconscient. Et c'est un jeu que de vérifier si ces sensations correspondent effectivement au témoignage que peut en donner la maman.

Or invariablement, les descriptions des lieux et des personnes au moment de l'accouchement correspondent ! Aussi, pour ne pas affoler les parents qui seraient surpris que tout à coup leur enfant puisse clairement leur décrire leur naissance, je conseillais aux personnes de dire qu'elles l'avaient revécue en rêve, et non pas grâce à la relaxation.

Voici donc que l'état de conscience de niveau R (comme Régression) semble permettre un accroissement de la mémoire de l'individu, au point de ramener à la conscience des impressions enregistrées jusqu'alors au niveau de son subconscient...

Mais que faut-il penser des autres séances, au cours desquelles les sujets ramenèrent des souvenirs de personnages aussi différents qu'un soldat romain ou un prêtre inca ? Fabulation ou réalité ? Que signifie donc ce vaste champ de conscience que le niveau R permet d'explorer ? Se pourrait-il que nous trouvions là, le moyen d'accéder à ce que les Hindous nomment depuis des lustres l'âkâsha, vaste mémoire où tous les faits et gestes des hommes sont inscrits pour toujours ?

Dans tous les cas, je respecte profondément l'opinion de chacun. Cependant j'ai souhaité au travers de mon témoignage apporter des informations afin de permettre l'ébauche d'une réponse.

A cet effet, la doctrine selon laquelle nous expérimentons ce que nous croyons ne me semble pas juste. Certaines personnes sceptiques ont essayé cet état modifié de conscience, et eu égard au fabuleux potentiel de ces voyages intérieurs, ont depuis modifié leur position. En fait, tout repose sur l'ouverture d'esprit. Aussi je crois que le meilleur moyen d'avancer dans cette réflexion est de pouvoir prouver l'exactitude des faits relatés pendant une régression. Il s'agit de confronter les souvenirs perçus au cours d'une séance avec la réalité historique. En clair, il nous faut démontrer, ne serait-ce qu'une seule fois, qu'un sujet en état R a réellement revécu une vie antérieure.

Voilà pourquoi je vous propose de partir d'un exemple se prêtant bien à ce genre de vérification. Une séance où ne plane aucun doute sur la bonne foi du témoin, où la vie retrouvée ne correspond pas à celle d'une célébrité connue à l'image d'un Jules César ou d'un Louis XIV. Une séance qui replongea le sujet dans un passé suffisamment proche de notre siècle afin de retrouver au travers d'archives écrites et des paysages identiques, des preuves indubitables.

Oui mais comment choisir parmi mes centaines de fiches ?

Autant partir d'une de mes régressions, et passer au crible non pas une, mais plusieurs séances qui étaient liées.

Pour ce faire, je décidai de confronter les régressions de deux amis à la mienne parce qu'elles nous avaient replongés à une époque semblable où, si nous admettons le principe de réincarnation, nous nous connaissions déjà !

Il ne me restait plus qu'à le démontrer. Or pourquoi ne pas s'autoriser à penser que des âmes puissent se retrouver par affinités au cours de leurs différentes existences ?

C'est du moins ce que laissaient supposer les souvenirs de nos régressions. Aussi l'intérêt de les examiner avec soin était d'autant plus important que je pouvais mettre plus facilement à jour d'éventuelles contradictions. De plus je savais l'absolue authenticité de nos expériences. Pas de risque de duperie puisque j'avais personnellement conduit les régressions de mes amis.

Ceci dit, lorsque j'envisageai pour la première fois de rédiger ce livre, je n'avais pas encore toutes les preuves permettant d'avancer avec certitude que les personnages décrits plus loin avaient bel et bien existé. Tout au plus des indices m'incitaient-ils à vérifier sur les lieux. Si par la suite, avec mon ami Philippe nous n'avions rien trouvé de probant sur place, nous n'aurions jamais osé rédiger ce témoignage. En ce qui me concerne, mon expérience d'enseignant est un garde-fou. Je sais que je ne peux exposer que ce qui a été sérieusement vérifié.

Dans un même ordre d'idée, ce livre ne se veut pas une énième édition sur " pour ou contre la réincarnation ", pas plus qu'il ne souhaite solliciter le lecteur à adorer les dieux du panthéon hindou. Nous ne détenons Philippe et moi, aucune vérité. De même, n'en déplaise aux étroits d'esprit, nous n'appartenons à aucune confession, aucun ordre religieux, aucune secte de quelque nature que ce soit. Nous sommes parfaitement libres de tout mouvement religieux et en même temps, profondément croyants. Nous savons que cela pourra surprendre ; il est vrai que la plupart des gens cherchent encore trop souvent pour se rassurer à mettre une étiquette sur chaque individu. Nous ne jouons pas ce jeu, tant pis pour eux !

Par contre, nous avons été animés au fil de ces lignes d'un esprit critique pareil à celui de l'homme de sciences qui vraisemblablement aimerait, lui, pouvoir contredire ce qui suit...

Mais que pouvons-nous devant les faits ? Il ne s'agit pas de croire ou pas à la réincarnation. Cela est et restera une question de foi. Il ne s'agit pas non plus de prétendre tout expliquer rationnellement. Le seul but que nous poursuivons est l'exploration de cette conscience qui nous anime. Et si comme nous, vous vous interrogez, vous vous demandez pourquoi un tel phénomène est possible, si comme nous l'avons fait, vous balayez vos propres concepts, vous remettez en question des réponses que d'autres ont bien établi pour vous, alors notre témoignage n'aura pas été inutile.

A présent, pour les besoins du récit, je continuerai en utilisant la première personne du singulier. Que le lecteur garde à l'esprit que ce " je " est synonyme de " nous ", car sans la présence de Philippe à mes côté au cours de notre second voyage, ce livre n'aurait jamais existé.

Cette précision faite, j'aimerais en attendant que vous commenciez la lecture des trois comptes rendus fidèles de nos régressions, vous expliquer mon choix de faire précéder chaque chapitre d'une sorte de maxime. J'espère que vous apprécierez tout comme moi le contraste entre la formule vérité que chacune d'entre elles contient et mon exposé, où le doute reste néanmoins présent (même si à certains moments, je m'identifie beaucoup au personnage que j'ai rapporté de ma régression).

Ces maximes sont extraites de messages que je conserve dans leur intégralité avec l'espoir de pouvoir un jour les faire publier. Catherine me les communiqua, en prétendant les avoir reçus d'une entité qui s'adressait à elle directement dans son esprit. Comme si, en somme, une petite voix intérieure les lui avait dictés. Je ne cherche pas à savoir si leur contenu n'est en fait que l'expression de la pensée philosophique de notre amie dans ses dernières semaines d'existence terrestre, ou bien réellement la pensée d'une entité désincarnée qui parlait à travers elle.

Je laisserai volontiers d'autres que moi débattre de cette question. Le fond du problème n'est pas là. C'est l'enseignement que ces messages véhiculent que je trouve intéressant.

Et puis, en publiant ces morceaux choisis qui, à chaque fois, collent parfaitement au contenu du chapitre qu'ils illustrent, nous tenons Gérard et moi, une vieille promesse que nous avions faite à Catherine quelques jours avant que sa maladie l'emporte...

Aussi, peu importe si chacun voit au travers de la signature de Kumaël, son pseudonyme ou le nom d'un véritable Etre de lumière. Le seul souhait que je formule est que ces messages, tout comme ce témoignage, éveillent notre sensibilité, et contribuent ainsi à notre enrichissement spirituel.


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